Cratères lunaires, orbites des planètes… Toutes ces énigmes n'en sont plus grâce à quatre chercheurs, qui, en premiers, sont parvenus à modéliser le passé de notre système solaire.
Il aura fallu l'intuition et la persévérance de quatre planétologues, réunis en Côte d'Azur, à Nice, pour lever le voile sur la création de notre système solaire. Ils ont enfin pu créer un scénario cohérent sur la création de notre beau système solaire, chose encore jamais fait à ce jour. Certes, certaines choses restent encore floues, tel que la formation des planètes à partir du nuage de gaz et de poussières de la nébuleuse solaire primitive. Mais, entre le moment où cette nébuleuse s'est dissipée, laissant les planètes géantes tout juste formées, dix millions d'années après le tout début, jusqu'au premier milliard d'années de l'histoire de notre système solaire, âgé de 4,5 milliards d'années, l'enchaînement des évènements est devenu limpide. Une première, car toutes les dernière tentatives pour recréer cette période se sont soldées par un échec total. Ce scénario est basé sur des simulations informatiques, comme bien d'autres avant lui, mais sa force est d'être solidement étayé par des observations concrètes.
1)L'événement cataclysmique
Ce scénario nous permet de résoudre trois grandes énigmes, tel que :
- Pourquoi les orbites des planètes sont-elles elliptiques et non pas circulaires ?
- Comment expliquer les trajectoires bizarres de quelques petits corps, dont les astéroïdes troyens, qui précèdent et suivent Jupiter sur son orbite, et le petit Phœbé, qui tourne dans le sens contraire par rapport aux autres satellites de Saturne ?
- Qu'est ce qui a bien pu faire tous les cratères sur notre satellite, la Lune ?
Revenons le 24 Juillet 1969, lorsque Neil Armstrong et ses compères nous ramenèrent de la poussière lunaire, qui plonge nos scientifiques dans une perplexité. D'après les analyses de ces poussières, et des roches ramenées par les missions Apollo, jusqu'en 1972, et par la sonde de nos amis russe Luna, les cratères lunaires se seraient formés à la même période, il y a environ de cela 700 millions d'années en arrières, lors d'un bombardement massif, non pas par les américains, mais par d'énormes astéroïdes. Lors de cet événement cataclysmique, la Terre aussi en a savouré le goût amère d'un bombardement d'astéroïdes, mais comme nous l'avons tous appris lors du cours de sciences, la Terre possède une croûte qui est en perpétuelle mouvement, ce qui a effacé les stigmates de ce bombardement. D'après les calculs estimatifs des scientifiques, pendant ce bombardement, la Terre a probablement croisée l'orbite d'un astéroïde d'environ un kilomètre de diamètre tous les vingt ans. Pour votre culture générale, sachez qu'une tel chose, dans notre système solaire, cette chose se produit environ tout les 450000 et 500000 ans. Plusieurs hypothèses sont alors proposer. Tout d'abord, cela pourrait être dû à la migration d'une ou plusieurs planètes géantes qui ont ensuite percutées un amas de petits corps aux alentour de la périphérie du système solaires, qui sont envoyer un peu partout dans le système solaire, dont vers la Lune et la Terre. Cela implique les planètes géantes Jupiter, Uranus, Neptune et Saturne, qui à l'époque, étaient beaucoup plus proche du Soleil que de nos jours. D'autres avaient déjà eu cette idée, mais sans aller au bout de leur pensée. Pour ce quatuor, dix millions d'années après sa création, le système primitif était vraiment deux fois moins étendu que de nos jour. Et s'il sa terminait donc par une épaisse ceinture de " planétésimaux " , autrement dit des corps de quelques mètres à quelques centaines de kilomètres de diamètre, trop éloigner de l'influence du Soleil pour avoir pu ce regrouper et former une planète, ou plusieurs. On peut dire que c'est un énorme réservoir de grosse pierres, qui ressemble a la ceinture de Kuiper, qui se trouve au delà de Neptune. Cela implique que les planètes géantes se soient donc formées plus près du Soleil que ce que l'on pensait avant, nous parlons bien sur de planète telle que la Terre.
2) Une migration brusque
En effet trop éloigné du Soleil, elles n'auraient pas eu le temps de constituer un noyau solide suffisamment massif pour retenir le gaz de la nébuleuse solaire primitive avant que celui si ne se dissipe, c'est-à-dire avant dix millions d'année. Les orbites des planètes géantes étaient donc circulaires au tout début de la vie du système solaire. Voilà qui colle enfin mieux avec les modèles de formation planétaire, selon lesquels les planètes devraient logiquement se former sur les orbites les plus simples, autrement dit circulaires. Encore fallait-il expliquer par quel mécanisme elles avaient acquis leur excentricité, s oit leur orbite elliptique. Et surtout, pourquoi certaines d'entre elles, probablement Uranus et Neptune, avaient migrée brutalement après 700 millions d'années, jusque dans le disque de planétésimaux, pour y semer le chaos… Certes, le système solaire de l'époque ne devait pas vraiment être statique. Les planètes géantes devaient donc interagir gravitationnellement avec le bord du disque de planétésimaux, projetant de temps à autre des corps vers l'intérieur ou l'extérieur du système solaire, et subissant en retour, de légères modifications de leurs orbites. Mais de là à taper littéralement dans le disque.
A.C.
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