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 Trou noir

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cartigny
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cartigny


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Localisation : Mirebeau sur Bèze (21)
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MessageSujet: Trou noir   Trou noir EmptyLun 21 Aoû à 12:28

1°) Historique des Trous noirs

« Trou noir » est un terme inventé par le physicien américain John Wheeler en 1967, pour décrire une concentration de masse/énergie si compacte que même les photons ne peuvent se soustraire à sa force gravitationnelle. L'histoire des trous noirs (auparavant connus sous divers noms dont celui "d'astres occlus") commença toutefois bien plus tôt puisque l'existence d'étoiles invisibles a pour la première fois été imaginée en 1784 par le révérend anglais John Michell dans le cadre de la théorie newtonienne de la gravitation. Il fallut cependant attendre la théorie d’Einstein de la relativité générale pour que leur existence soit prise un peu plus au sérieux, et ce n'est que très récemment que l’on a pu être certains d'en avoir réellement observé.

Ainsi, quelques mois à peine après la publication de la théorie de la relativité générale par Einstein, Karl Schwarzschild trouva en 1916 une solution exacte des équations d'Einstein qui décrit le champ gravitationnel produit par un corps à symétrie sphérique dans le vide. Il établit également l’existence possible dans cette solution de ce qui sera nommé par la suite le rayon de Schwarzschild (Rs). Ce terme désigne, pour une masse donnée de la source du champ gravitationnel, le rayon minimal que doit avoir cette même source pour que la métrique reste régulière. Si la source a un rayon plus faible que son rayon de Schwarzschild, divers phénomènes physiques étranges semblent se produire lorsqu'une particule arrivant depuis l'infini atteint la sphère de rayon Rs : le temps semble se figer, etc. Le caractère physique de ces propriétés fut longtemps mis en doute par la plupart des physiciens, certains d'entre eux, Eddington en tête, allant jusqu'à nier l'existence d'objets astrophysiques aussi compacts et donc l'existence d'étoiles de rayon inférieur à leur rayon de Schwarzschild.

Il existait toutefois de bonnes raisons d'y croire, et un premier pas vers la démonstration de l'existence de tels objets fut franchit en 1939 par les physiciens américains Oppenheimer et Snyder, qui étudièrent l'effondrement d’une étoile en-deçà de la limite de Schwarzschild. Négligeant la rotation de l’étoile et l'influence de la pression, ils obtinrent des résultats étonnants : dans leur étude, une étoile semblait pouvoir s'effondrer sous la sphère de Schwarzschild en un temps fini, alors que la lumière rayonnée se décalait vers le rouge (sa longueur d’onde augmentait), et que la trajectoire des rayons lumineux était de plus en plus déviée, jusqu’à ce que, une fois atteinte la limite de Schwarzschild, nul photon ne puisse échapper à la force gravitationnelle; un trou noir avait été formé. Les approximations utilisées laissèrent cependant perplexes la plupart des physiciens sur la validité du résultat (Oppenheimer le premier), et il faudra attendre les années 60, et le début de l’observation astronomique à l’aide des rayons X, pour que la théorie des trous noirs soit plus approfondie, et que les premières preuves de leur existence soient apportées.

2°) Formation d’un trou noir stellaire

Les étoiles, à la fin de leur « vie », connaissent des destins très différents dont la nature dépend de la masse initiale de l'étoile. En effet, les réactions de fusion nucléaire qui ont lieu dans le noyau des étoiles produisent des éléments de plus en plus lourds, en commençant par l'hydrogène. Or, la nature du plus lourd des éléments formés dépend de la pression au centre de l'étoile, laquelle est reliée à la masse.

Lorsqu'une étoile brûle son hydrogène, on dit qu'elle est dans la séquence principale. Une fois tout l’hydrogène consommé, l’étoile commence à brûler l’hélium ; elle se transforme en géante rouge. La suite des événements dépend de la masse de l'étoile. Une étoile peu massive, comme le Soleil, ne peut pas aller très loin dans la fusion, et ne pouvant brûler le carbone formé par la fusion de l'hélium, son noyau se contracte pour devenir une naine blanche, sorte de cristal de carbone baigné d'électrons qui résiste à l'effondrement gravitationnel grâce à la pression de dégénérescence de ces derniers. Cependant, la pression du gaz dégénéré ne peut résister face à la gravitation que si la masse totale est plus faible qu'une certaine valeur limite. C'est pourquoi les naines blanches ont une masse inférieure à environ 1,5 masses solaires; c’est la limite de Chandrasekhar.

Toutefois, ce cas de figure ne se présente que pour les étoiles qui sont suffisamment massives pour pouvoir aller au-delà de la fusion de l'hélium. Ces dernières forment ainsi divers éléments jusqu'au Fer56, lequel étant le plus stable des éléments est inerte et s'accumule au centre des étoiles. Ainsi, ce noyau de fer, qui résiste lui aussi grâce à la pression de dégénérescence des électrons, s'effondre soudainement lorsque sa masse dépasse la masse de Chandrasekhar. Cet effondrement brise les noyaux, les électrons fusionnant alors avec les protons produits pour former des neutrons. S'il n'a pas une masse trop élevée et si l'effondrement n'a pas été trop violent, le plasma d'électrons, protons et neutrons ainsi produit peut résister à la force gravitationnelle grâce à la dégénérescence des nucléons mais aussi et surtout grâce à l'interaction forte qui est répulsive à courtes distances. Le noyau s'est alors stabilisé pour devenir une étoile à neutrons.

Cependant si le noyau de Fer56 a une masse supérieure à la limite d’Oppenheimer-Volkoff (située entre 2.4 et 3.2 masses solaires), rien ne peut compenser la force gravitationnelle et l’étoile s’effondre en-deçà de son rayon de Schwarzschild pour devenir un trou noir.

Les trous noirs stellaires sont donc formés par des étoiles de plus de 30 Masses solaires (environ), qui s’effondrent sur elles-même sans que rien ne puisse stopper le processus.

3°) Structure d'un trou noir

Un trou noir de Schwarzschild est, d’abord et avant tout, caractérisé par l'existence d'un Horizon : c’est la surface sphérique dont même la lumière ne peut sortir et en-deçà de laquelle même cette dernière est inexorablement entraînée vers la singularité centrale. En effet, même si l'existence de cette singularité (point où toutes les grandeurs physiques et géométriques locales divergent) traduit la nécessité d'avoir une théorie quantique de la gravitation pour décrire de manière complète et cohérente les trous noirs, le fait que l’Horizon sépare l'espace-temps en deux zones disjointes, aucune information ne pouvant nous parvenir de la deuxième, implique que tout ce que nous pouvons savoir d'un trou noir est "codé" dans la géométrie de l'Horizon.

Celui-ci a un rayon égal au rayon de Schwarzschild, dont, étonnament, la valeur peut-être "justifiée" même dans le cadre de la théorie newtonienne. En effet, pour un astre de masse m donnée, la vitesse de libération, vitesse radiale minimale que doit posséder un objet décollant depuis la surface pour pouvoir s'échapper à l'infini, vaut :
http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/images/image004.gif


Ainsi, comme Michell l'avait compris, si la vitesse d’évasion est supérieure à c (vitesse de la lumière), alors même la lumière ne peut s’échapper. D’où la "justification" newtonienne du rayon de Schwarzschild :

http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/images/image006.gif

La description des trous noirs dans le cadre de la relativité générale est cependant bien plus complexe et inabordale ici. Toutefois, quelques résultats importants peuvent être cités. Ainsi, après Schwarzchild, d'autres physiciens ont cherché des solutions des équations d'Einstein et en ont découvert d'autres comportant des horizons et pouvant correspondre à des étoiles effondrées. Néanmoins, des théorèmes généraux ont montré qu'un trou noir est au plus caractérisé par trois paramètres : sa masse, sa charge électrique et son moment angulaire.

Les différents types de trous noirs sont donc nommés en fonction des personnes ayant découvert les différentes solutions qui leur correspondent, lesquelles sont uniques. On a :

* Les trous noirs de Schwarzschild, sphériques, sans rotation et non chargés ;

* Les trous noirs de Kerr, non sphériques, en rotation et non chargés ;

* Les trous noirs de Reissner-Nordström, sphériques, sans rotation, mais chargés ;

* Les trous noirs de Kerr-Newman, non sphériques, en rotation et chargés.

Il a cependant également été démontré que tout trou noir astrophysique chargé perdrait rapidement sa charge électrique, et les trous noirs astrophysiques sont donc très vraissemblablement des trous noirs de Kerr.

Par ailleurs, des études des propriétés quantiques des trous noirs, mais également des phénomènes astrophysiques dans lesquels ils peuvent naître, ont amené à classer les trous noirs en fonction de leur taille. On distingue :

* Les trous noirs primordiaux, objets théoriques de la taille d’une particule, supposés formés juste à l'époque où l'Univers était encore très dense et chaud. Leur existence a été proposée par Stephen Hawking, lequel a également démontré l'existence d'un rayonnement d'origine quantique issu des trous noirs ;

* Les trous noirs stellaires, d’une dizaine de masses solaires, dont la formation a déjà été décrite ;

* Les trous noirs supermassifs, de plusieurs centaines de millions de masses solaires, dont on suppose l’existence dans le centre de nombre de galaxies. Selon les plus récentes études, ces trous noirs seraient nés avant même les galaxies dont ils occupent le noyau.

Par ailleurs, certains trous noirs astrophysiques sont dit actifs car ils émettent de grandes quantités de rayonnement électromagnétique. Ce phénomène ne viole pas le principe selon lequel rien ne peut sortir de l'horizon, et résulte de la présence d’un disque formé de gaz et poussière en grande quantité autour du trou noir. Ce dernier absorde peu à peu le disque d’accrétion et c'est le rayonnement issu des particules accélérées au cours de leur chute qui nous parvient. Ainsi, de manière plus générale, les trous noirs étant invisibles, c'est l'interaction entre ceux-ci et leur environnement qui témoigne de leur existence.
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MessageSujet: Re: Trou noir   Trou noir EmptyLun 21 Aoû à 12:29

4°) Lentille gravitationnelle et autres phénomènes

L'un des premiers phénomènes prédits par la relativité générale, et qui a fortement contribué à la faire accepter, est celui de déviation de la lumière, également connu sous le nom de "lentille gravitationnelle". Aux alentours d'un trou noir, ce phénomène est extrêmement fort, toutefois ce n'est pas le plus important pour témoigner de leur existence. En effet, les trous noirs actifs entourés de grandes quantités de matière sont les plus facilement observables, mais autour de ceux-ci la déviation de la lumière est difficilement mise en évidence étant donnés la présence du disque d'accrétion et la complexité du rayonnement émis.

Illustrations d'un phénomène de lentilles gravitationnelles

http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/images/image010.jpg
http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/images/image011.jpg

Cependant, il existe un autre phénomène lumineux beaucoup simple à observer près d'un trou noir actif : le décalage vers le rouge. Ce phénomène est dû au fait que le temps dans un espace-temps courbe est "ralenti" par le facteur :
http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/images/image014.gif

Où vlib est la vitesse de libération en ce point.


Comme l’espace-temps est de plus en plus courbe à l’approche du trou noir, cet effet y est de plus en plus important : on observe un fort décalage de la lumière vers le rouge, appelé décalage gravitationnel. On remarque par ailleurs que le facteur de ralentissement tend vers l’infini quand la vitesse de libération tend vers c, c’est-à-dire à l’approche de l’horizon du trou noir. En première approximation, on peut donc dire que l’horizon d’un trou noir actif paraît "bordé de rouge".

Toutefois, il a déjà été dit que le rayonnement électromagnétique important des trous noirs actifs résulte de l'échauffement des gaz et poussières constituant le disque d’accrétion (lesquels peuvent atteindre des vitesses de près de 1/3 de la vitesse de la lumière). Or, ce rayonnement est avant tout émis dans les gammes X et gamma.

Un autre phénomène majeur à proximité des trous noirs est le phénomène de marées. Un trou noir est en effet tellement compact que la différence d’accélération gravitationnelle entre deux points peut induire une force de marée qui tend à étirer les objets passant à proximité de l'horizon. Une étoile peut être ainsi disloquée en approchant d’un trou noir, libérant une grande quantité de gaz qui ira alimenter le disque d’accrétion. La force de marée est donnée par l’équation.

http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/images/image016.gif
Où h est la longueur radiale de l’objet considéré.

5°) Modes de détection et preuves d’existence

La plupart des observations ayant apporté la preuve désormais quasi-indiscutable de l’existence des trous noirs concernent en fait les trous noirs supermassifs présents au cœur des galaxies. En effet, même si l’on ne sait pas encore comment ils peuvent se former, on a beaucoup de preuves de leur existence, car les phénomènes qu’ils engendrent sont beaucoup plus violents et donc plus facilement observables.

On suppose ainsi qu’un trou noir supermassif est présent dans bon nombre de galaxies, en particulier au centre de la Voie Lactée. Les télescopes et radiotélescopes qui ont permis l’observation des noyaux galactiques ont par ailleurs apporté beaucoup d’éléments surprenants.

L'un des principaux outils théoriques de ces observations est le décalage des ondes électromagnétiques, dû à l’effet Doppler et au décalage gravitationnel, qui permet de calculer la vitesse des gaz et des objets stellaires proches du noyau d’une galaxie soupçonnée d’abriter un trou noir tout en caractérisant ce dernier. Dans plusieurs cas, dont l’un des plus frappants est la galaxie M84, on observe une trace spectrale en « S », alors que des gaz immobiles auraient donné une trace verticale. Les régions rouges correspondent à un éloignement, et les régions bleues à un rapprochement ; et l'on conclut donc à l’existence d’un mouvement de rotation extrêmement rapide autour d’une région de quelques années-lumières. Les calculs sur les équations de la gravité donnent des résultats exceptionnels : dans le cas de M84, le détecteur STIS (Space Telescop Imaging Spectrograph) du HST (Hubble Space Telescope) mesure des vitesses de l’ordre de 400 km.s-1, dans une région de 26 années-lumières de diamètre. La région centrale, correspondant au milieu du « S », devrait alors contenir une masse d’au moins 3.108 masses solaires.

D’une manière similaire, des calculs ont été faits sur les vitesses des étoiles centrales de notre galaxie, dont certaines ont été mesurées à plus de 1400km.s-1 ; les dernières mesures (2000) donnent une masse de 2,7 106MO dans une sphère de rayon 105RO. Sagittarus A*, le centre de notre galaxie, serait donc un trou noir.

L’étude des phénomènes astrophysiques violents a aussi apporté beaucoup à la théorie des trous noirs. C’est en 1960 que le physicien Allan Sandage découvre un objet étrange, nommé 3C48, dont le spectre ne correspond à aucun objet connu. Il est de même nature que celui d’une nébuleuse (raies d’émissions), mais les raies ne correspondent pas. En 1963, on comprend la nature du spectre de 3C48 ; les raies sont les mêmes que celles d’une nébuleuse, mais fortement décalées vers le rouge, phénomène dû au décalage vers le rouge cosmologique. 3C48 est en fait une source radio qui, du fait de l'expansion de l'Univers, semble s’éloigner de nous à une vitesse de plus de 1/3 c, et émettant un rayonnement 10 000 fois plus intense que notre galaxie, tout en étant pourtant un million de fois plus petite. On a depuis observé de nombreux objets similaires, toujours très lointains, qui furent nommés quasars (Quasi Stellar Radiosources).

Les quasars sont généralement observés dans des galaxies très perturbées, parfois sous l’influence d’autre galaxies très proches. Le meilleur modèle pour expliquer le fonctionnement des quasars est la présence d’un trou noir en rotation au centre du quasar. En effet, 40% de la masse des gaz du disque d’accrétion pourrait alors être converti en rayonnement (contre 0,7% pour la fusion de l’Hydrogène). Plus généralement, les différents types de noyaux actifs de galaxies (Galaxies de Seyfert I et II, radiogalaxies) sont considérés comme des quasars vus sous des axes différents. En effet, on observe dans la plupart des cas deux lobes de matière radio-émettrice dus à des jets de particules provenant du noyau de la galaxie (voir document ci contre).
http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/images/image017.jpg

Les astrophysiciens considèrent maintenant l’existence des trous noirs comme chose sûre à plus de 99%, de nombreuses preuves considérées comme indiscutables de leur existence provenant de l'étude du centre de la Voie Lactée mais aussi de sources gammas et X stellaires.

Cependant, certains phénomènes ont été modélisés, qui, s’ils sont un jour observés, apporteraient des preuves supplémentaires très importantes.

Par exemple, il est théoriquement prévu qu'une étoile qui s’approche trop d’un trou noir se voit disloquée par les forces de marée. La libération soudaine des gaz entraîne un fort rayonnement. Cet événement devrait se produire une fois tous les quelques milliers d’années. L’observation de Sagittarus A* révèle la présence de tentacules de gaz perturbées qui pourraient bien être les restes d’une étoile disloquée. Si un tel rayonnement venait à être observé, il ne pourrait qu’être produit par un trou noir.

Un autre phénomène a été étudié, connu sous le nom d’effet de fronde. En effet, si un système binaire double vient à s’approcher d’un trou noir, l’une des étoiles peut être capturée, tandis que l’autre voit son énergie cinétique augmenter aux dépends de celle de sa compagne. Elle pourrait alors atteindre une vitesse de l’ordre de 10 000 km.s-1, vitesse qu’aucune configuration stellaire ne peut produire.

Le dernier phénomène étudié est la fusion de deux trous noirs. Ce phénomène, dont on pense qu'il doit être très fréquent, produit une intense émission d'ondes gravitationnelles, lesquelles devraient être observables sans problèmes par le détecteur d'ondes gravitationnelles à venir, LISA. De telles ondes ne pourraient être attribuées à aucun autre phénomène connu et seraient la preuve définitivement indiscutable même pour ceux qui rechignent encore à admettre l'existence des trous noirs malgré les nombreuses preuves.

L’étude des trous noirs, passionnant nombre de physiciens, a permis de grandes avancées en physique théorique ; des modèles de trous noirs ont été étudiés autant en relativité générale que du point de quantique ou de celui de théories plus vastes et ambitieuses que la relativité générale. Les trous noirs sont ainsi devenus un outil théorique de première importance dans la quête d'une théorie unifiée, certains développements de la théorie des cordes prévoyant par exemple la possibilité de former des mini-trous noirs au LHC, le futur collisionneur du CERN.
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