Vénus

Vénus, aussi appelé l’étoile du berger, est bien une planète malgré sa luminosité capable de dessiner des ombres par une nuit sans lune.



Vénus est une planète tellurique (la deuxième en partant du soleil), doté d’une atmosphère importante et nuageuse. Cette présence d’une atmosphère a d’ailleurs longtemps faussé le jugement des savants qui supposaient à tort que la vie vénusienne était possible. Avec une magnétude de -4 (attention plus une magnétude est négative plus elle est fortement lumineuse) c’est le troisième astre le plus brillant de notre ciel après la lune et le soleil en raison de sa proximité mais aussi de sa couverture nuageuse réfléchissante.


Longtemps considérée comme la sœur jumelle de la Terre en raison de leur ressemblance ( grosseur Densité moyenne (gm/cm^3) 5,25 ;Masse (kg) 4,869e+24 ; Masse (Terre = 1) ,81476 ; son volume (Terre = 1) est de 0,86) elle est en réalité très différente avec son orbite la plus circulaire du système solaire et son absence de satellite. L’une des particularités de Vénus, qui la différencie de la terre comme de toute les planètes de notre système, est son sens de rotation inversée : s’il était possible de vivre sur Vénus vous pourriez y voir le soleil se lever à l’ouest et se coucher à l’est. Par ailleurs, la rotation de vénus est très lente ce qui explique son absence de champ magnétique.

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Vénus filtre bleu
On voit bien les courants de vent en haute atmosphère, ils peuvent atteindre plus de 350km/h

Par ailleurs toute vie est impossible sur Vénus en raison de la température élevée qui règne à sa surface, 482° C en moyenne du à un effet de serre importante qui empêche le rayonnement thermique de s’échapper ; de plus la composition toxique de son atmosphère (Dioxyde de carbone 96% ; azote 3+% ; Traces de : Dioxyde de soufre, vapeur d’eau, monoxyde de carbone, argon, hélium, néon, chlorure d’hydrogène, et fluorure d’hydrogène) supprime toute tentative d’éclosion de la vie vu qu’il n’y a même pas d’eau où elle pourrait se développer pour ensuite rendre viable son atmosphère comme se fut le cas sur Terre.

La surface de Vénus est restée longtemps un mystère, et ce en raison de l’atmosphère nuageuse très épaisse qui cachait son sol ; mais les sondes « Magellan » et « Vénéra » ont percé son secret les premières en se posant au sol pour transmettre des images durant le court reste de leur vie (la plus longue transmission dura à peine plus d’une heure) dans ce milieu inhospitalié ; la dernière en sondant la surface de la planète pour connaître son relief. Ainsi nous ont il fait découvrir entre autre : Ishtar Terra dans l’hémisphère nord (d’une taille comparable à l’Australie) et Aphrodite Terra le long de l’équateur (approximativement de la taille de l’Afrique du Sud) ;mais aussi des plaines douces et de grands bassins comme Atalanta Planitia, Guinevere Planitia, Lavinia Planitia. On aperçoit également des coulées de lave, provenant de volcans tel que Sif Mons.

Aujourd’hui encore Vénus reste une planète fascinante et entourée de biens des mythes (on dit notamment que les femmes en viennent). Sa luminosité bien que décroissante en ce moment en fait un astre facile à repérer actuellement. Son nom lui vient de la désse de la beauté et ce en raison de sa luminosité surprenante pour une planète.

Vous pourrez observer, le 6 juin 2012, le transit de vénus sur le disque solaire (source : busoc.be). La planète passera entre nous et le soleil et dessinera à la surface de ce dernier un point observable intéressant. Attention cependant ce type d’observation nécessite un équipement propre a toutes observation solaire : n’oubliez pas d’utiliser un filtre (les CD ou autre verre fumé sont une protection insuffisante et le risque de problème optique n’est pas négligeable).